La grossesse sous parentérale

Je suis en parentérale (NP) depuis une trentaine d’années, suite à un volvulus à l’âge de 9 ans. Grâce au soutien de ma famille, j’ai pu suivre une scolarité quasi normale. J’ai une profession à plein temps qui me permet d’organiser mes journées et de gérer ainsi la fatigue. La NP fait partie de ma vie, ce n’est ni un tabou, ni une contrainte importante.

À bientôt 40 ans, je suis une femme active, je travaille, et surtout j’ai eu la joie d’avoir 2 enfants.

L’aînée, Maëlle, a 7 ans et son frère, Maxence, est né en mars. Les grossesses ont été plus suivies qu’en général : des bilans sanguins réguliers, des échographies tous les mois afin de vérifier que le bébé grandit et grossit bien. Alors que je suis normalement perfusée 5j/7, j’étais passée à 7j/7 avec une NP qui évoluait dans son contenu, et une durée de perfusion fortement augmentée. A chaque fois, le retour à un rythme normal ne s’est fait qu’après l’arrêt de l’allaitement.

Lors de périodes de fatigue, mon mari me soutient et prend le relais quand c’est nécessaire.

En grandissant, ma fille m’a posé la question de savoir si elle serait « branchée » quand elle grandirait et serait maman…

- 2011